Tandis que j'éviscère
Quand je les entends parler de leurs vies j'ai l'impression de lire un livre d'Olivier Adam. C'est creux, plat et chiant. Une sorte de redondance extrêmes, la monotonie du tube digestif humain, geignard et avide. Ce sont ces bonnes femmes desséchées avant l'âge dévorant roman léger sur roman léger, et la cohorte d'écrivaillons franchouillards qui les gaves de leurs pâté pour l'âme.
Ni bonjour, ni bonsoir, encore moins merci. Vous êtes de braves esclaves à la solde du Client-Roi, largement en-dessous de leurs clébards, corvéables à volonté, puching-ball pour les frustrés de tous poils.
Ne soyons pas sexistes, leurs parèdres masculins ne sont pas en reste. Bandant mous et revanchards, ils savent bien quand aller pleurnicher tout leur soûl, étancher leurs égos dans les consolations commerciales du Responsable, avec un grand R tandis que nous, nous sommes issus du marasme humains vêtu d'une parodie de vêtement.